La liberté de choix et la responsabilité individuelle du citoyen, de l'assuré et du patient constituent le fondement d'une politique de santé qu'il faut préserver et favoriser.
La diversité et la comparabilité des offres de d'assistance doivent être stimulées et encouragées .
Les fournisseurs de prestations médicales, de produits thérapeutiques et de prestations d'assurance acceptent une concurrence des prestations et de la qualité. Cette concurrence garantit une offre à la fois finançable et de haute qualité.
Lorsque cela est possible, le système de santé publique fonctionne avec des tarifs dépendant du marché plutôt que des tarifs administrés.
Encore fortement influencé par la planification étatique, le système de santé publique suisse doit fonctionner de plus en plus selon les principes de l'économie de marché sociale, conformément à la loi sur l'assurance-maladie. La nécessité d'un système d'assurance de base obligatoire avec des primes uniques (primes par tête ) et des réductions de primes n’est pas contestée.
Le principe de la subsidiarité ayant fait ses preuves en Suisse, celui-ci doit également être appliqué pour la politique de santé. Les patients, assurés, prestataires, assureurs et autres acteurs doivent agir de manière responsable. Dans le cadre d'une réglementation minimale de la concurrence, l'Etat n'intervient que là où cela est absolument nécessaire, notamment pour garantir la sécurité d’approvisionnement.
L'état se retire de son rôle de fournisseur et de financeur de prestations de santé et se concentre sur un rôle de régulateur et d'arbitre.
Les acteurs doivent pouvoir travailler dans un cadre de liberté entrepreneuriale. Les incitatifs sont suffisamment attrayants pour assurer de bonnes prestations et une qualité suffisante.
Les mesures de réduction des coûts doivent donc être concentrées sur les prestations de l'assurance de base obligatoire, conformément à la loi sur l'assurance-maladie (LAMal).