Des prestations de service optimales: dans l'intérêt de la population de notre pays et pour une sécurité d’approvisionnement durable, une qualité maximale et un service haut-de-gamme, à un coût raisonnable, doivent être au centre des préoccupations de notre système de santé. Informée de manière concrète et libérée des intérêts particuliers politiques, la population doit pouvoir profiter d'une liberté de choix maximale pour effectuer son choix parmi les différents prestataires. La responsabilité individuelle des patients et la compétence de tous les acteurs sont particulièrement importantes.
C'est pourquoi nous nous engageons en faveur d’un système de santé basé sur la concurrence, libéral, efficace, transparent, juste, équitable et durable avec un minimum d'intervention étatique pour les patients, les assurés et les acteurs de ce système.
Depuis la création de la loi sur l'assurance-maladie, le système de santé suisse est confronté à un excès de réglementations et d'interventions étatiques. Il n’a jamais été donné l’opportunité de faire ses preuves à un vrai système basé sur la concurrence des prestations et de la qualité. C'est donc ce système sur-régulé qui a en grande partie causé les problèmes actuels.
Il faut que la discussion politique dans notre pays soit plus objective: les décisions politiques doivent servir les intérêts de la population et non des intérêts politiques particuliers.
La responsabilisation des patients et la liberté de choix des assurés et de patients du système suisse de santé doivent être développées. La population et les médias de notre pays doivent être informés correctement et objectivement du système de santé suisse et de son influence pour l’économie nationale, et ce en se basant sur des aspects factuels. Le patient, sa santé et ses préférences doivent être au centre des préoccupations de notre système de santé. Pour cela, il faut renforcer la responsabilité individuelle et les compétences en matière de santé.
Les mesures de réduction des coûts dans le domaine de l'assurance de base (AOS) du système de santé suisse doivent se faire là où c’est nécessaire. Il ne doit pas y avoir d'effets contreproductifs résultant de mesures de réduction des coûts qui ont eu lieu au «mauvais endroit». Ce faisant, il faut prendre en compte les effets politiques et -économiques de chaque mesure.
La hausse des coûts doit avant tout être empêchée par des mesures visant à augmenter l'efficacité. Pour cela, il faut absolument favoriser les améliorations des processus et l'utilisation des technologies modernes comme l'eHealth. La protection des données doit être ajustée par rapport à ces nécessités prioritaires.
La qualité du système de santé suisse et l'assurance-qualité selon des critères comparables doivent être améliorées, la concurrence qualitative et relative aux prestations doit être favorisée. Pour cela, il faut rendre possible les comparaisons entre les différents prestataires de soins selon des critères transparents et mesurables.
Pas de médecine étatique et administrative: les interventions de l’Etat doivent uniquement avoir lieu lorsqu’elles sont réellement nécessaires («concurrence régulée au minimum»).
Il faut garantir l'égalité de traitement de tous les prestataires du système de santé suisse.
Les lois doivent être appliquées de manière correcte et doivent correspondre à la volonté du législateur.
Les données relatives aux prestations et à la qualité du système de santé suisse doivent devenir plus transparentes. Pour cela, après la collecte et la comparaison de données importantes, il faut trouver un équilibre adéquat entre l'intérêt général et les intérêts particuliers.
La transparence doit être favorisée en se basant sur la qualité et les prix des prestations, et non sur les coûts. Il faut remédier au risque de délocalisations de productions à l'étranger en raison d'une pression sur les prix qui pourrait, selon les circonstances, mettre en danger la santé de la population (par ex. pour des vaccins) en introduisant des règlementations relatives à l'approvisionnement du pays.
Toutes les interventions au sein du système de santé doivent être réduites au domaine d'application de la loi sur l'assurance-maladie obligatoire. Au-delà de ce cadre, il doit y avoir une libre concurrence sans restrictions.